Principe de la réflexologie plantaire
La réflexologie plantaire est une technique naturelle et manuelle qui libère les facultés d’auto-régulation du corps.
Elle est basée sur le principe que le pied est la représentation miniaturisée du corps humain. On identifie environ 7200 terminaisons nerveuses sur chaque pied. A chaque zone, dite « zone réflexe », correspond un organe, une glande ou une partie spécifique du corps. Des pressions plus ou moins rythmées et profondes sur ces zones réflexes, permettent de localiser les tensions et de rétablir l’équilibre dans les parties du corps correspondantes.
- Elle procure une profonde relaxation pour le corps et l’esprit
- Elle aide à rééquilibrer les différentes fonctions de l’organisme (respiratoires, circulatoires, digestives, génitales, urinaires, immunitaires, hormonales)
- Elle diminue les effets du stress en éliminant les tensions et les fatigues
- Elle soulage des douleurs
- Elle améliore les circulations sanguine et lymphatique
- Elle active les processus d’évacuation des toxines
- Elle rééquilibre le système neuro-végétatif
- Elle permet la libre circulation de l’énergie en débloquant les influx nerveux
Les origines de la réflexologie
En Egypte, la trace la plus ancienne de pratique de la réflexologie remonte à 2330 avant J-C. Un pictogramme a été retrouvé à Sakkarah, dans le tombeau d’Ankhmahor, un pharaon médecin. Sur son sarcophage étaient représentées des scènes de soins dentaires, d’accouchements, d’embaumements, de pharmacologie et … de Réflexologie !
On y observe des soins de réflexologie plantaire et palmaire.
La traduction de ses hiéroglyphes : « veuillez apaiser la douleur » « je ferai comme il vous plaira ».
En Chine, l’idéogramme « pied » signifie littéralement « partie du corps qui sauvegarde la santé ». Selon certaines sources, la réflexologie revendique 5000 ans d’existence en Chine. La médecine chinoise reconnaît depuis longtemps les liens entre une partie du corps et une autre, ce qui constitue une des bases de la réflexologie.
En Asie, l’empreinte du pied de Bouddha est illustrée par différentes petites cases. Par exemple, dans cette représentation, les orteils correspondent à la tête, siège de l’intelligence et de la plupart de nos organes sensoriels tels que l’ouïe, la vue, l’odorat, le gout…
En Inde, dans la tradition hindoue, les pieds de Vishnu sont richement garnis de symboles. Ces représentations de pieds sont aujourd’hui connues pour leurs valeurs religieuses et spirituelles. Mais à cette époque, l’art, la science et la spiritualité formaient un tout indissociable.
Enfin, il serait également possible que la réflexologie puise ses origines du peuple Incas, très ancienne civilisation du Pérou datant de 12000 ans avant J-C.
Les indiens d’Amérique du Nord pratiquent encore de nos jours ce type de thérapie, en particulier les Cherokees.
Le massage réflexe des pieds y est considéré comme un art sacré, les pieds symbolisant la partie du corps qui relie l’homme à l’univers.
La réflexologie au 20ème siècle
Au début du 20e siècle, un médecin américain spécialiste en ORL, le Dr Fitzgerald, s’est intéressé à cette technique de « traitement par les pieds » (et par les mains). Il propose un découpage du corps en 10 zones longitudinales et verticales, du haut de la tête au bout des orteils. Il met au point ce qu’il appelle « la thérapie zonale ». Il constate en effet qu’une pression locale sur un doigt ou un orteil a un effet antalgique à distance, sur une des 10 zones du corps, et que cela peut donc calmer la douleur ressentie dans la zone douloureuse. Il utilise cette thérapie zonale dans ses actes d’opération ORL.
Eunice Ingham, physiothérapeute, collaboratrice du Dr Fitzgerald, a poursuivi ses travaux de recherche. Elle affine le repérage des zones, et met au point une véritable cartographie où l’ensemble du corps est représenté sur les mains et les pieds. Elle écrit le premier ouvrage de réflexologie, et ouvre la première école. Eunice Ingham est considérée comme la pionnière de la réflexologie moderne en occident, dans les années 1930.